Mis à jour le 16-05-2023
Adresse :
Saint-Nicolas (rue) 9
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une personne privée
Siècle :
milieu 18e siècle
Date :
1998/04/07 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Décors de l'appartement du premier étage (cad. BE 131) : inscription par arrêté du 7 avril 1998
Historique :
"Ayant conservé par son tracé celui de la route médiévale de Nancy à Saint-Nicolas-de-Port, la rue Saint-Nicolas présente dans son aspect actuel des successions de maisons du 18e siècle, qui ont jusqu'à présent davantage retenu l'attention pour les extérieurs ; c'est ainsi qu'ont été inscrites les portes des n°s 11, 27 et 30. Dans la partie de rue où se situe le n° 9, plusieurs édifices sont datés : n° 3 de 1747, n° 2 de 1738 vis-à-vis du n° 9, n° 4 de 1707 et n° 8 de 1776. Avec sa façade reprise au début du 19e siècle, en particulier pour la porte, le n° 9 n'attire pas l'attention. Mais, dans le hall d'entrée, un escalier à rampe en fer forgé décorée de motifs rocaille conduit au premier étage où se situe l'un des intérieurs du 18e siècle les mieux conservés de Nancy. La référence la plus ancienne retrouvée concerne Georges Mayer l'aîné, marchand de fer, propriétaire de 1797 à 1811 ; puis, de 1815 à 1833 se succèdent Joseph Henry, juge d'instruction et Charles de Rosiers, conseiller à la cour. Depuis lors, l'immeuble demeura partagé entre plusieurs propriétaires. Au premier étage, un large vestibule carré commande les distributions, à deux étroites pièces en longueur parallèles au mur mitoyen du n° 7 côté nord, et ouvre directement sur le salon à l'ouest, pièce que prolonge du même côté la salle-à-manger. Si le vestibule a été cloisonné pour créer une petite pièce sur cour, il a, dans son ensemble, conservé plancher, lambris et plafond et peut aisément être restitué dans son volume d'origine. Les quatre pièces elles-mêmes composant l'appartement sont toutes parquettées et lambrissées dans le style du milieu du 18e siècle qui caractérise également les cheminées. A de rares exceptions, toutes les portes et cheminées ont gardé leurs trumeaux peints de scènes galantes sur toile marouflée. Celles traitées en camaïeu de grisaille et tons jaunes sont particulièrement remarquables par leur qualité, qui se rencontre également dans les rehauts de mouluration des lambris."